Lorsque j’enseignais le français à des réfugiés politiques, j’ai vite compris que la vraie dimension de mon travail ne consistait pas à faire réciter des règles de grammaire mais nécessitait une prise en charge globale de la personne. Je devais surtout être à l’écoute de ce public qui avait subi de lourds traumatismes.

Pour aller plus loin dans cet accompagnement j’ai décidé alors de reprendre des études en socio et psychopédagogie et de suivre une psychothérapie de type analytique afin de mieux appréhender la relation d’aide.

Mais, je me suis rendue compte que la psychothérapie ne se vit que dans la tête et qu’il me manquait quelque chose ; je découvre alors la Sophrologie et c’est une révélation. Une discipline qui crée le lien corps esprit.

En cherchant une école qui correspondrait à mon ressenti j’ai pris contact avec l’EESC (Ecole Européenne de Sophrologie et de Communication) parce que cette école offrait une formation en adéquation avec le fondateur de la sophrologie qui me permettrait d’exercer en tant que sophrologue. Les différents axes de travail autour de la gestion du stress, des émotions, de la douleur étaient au centre de toutes les réflexions pour aller plus loin dans la relation d'aide.

L'hypnose Ericksonienne a été la suite logique à mon parcours de thérapeute. A la fois proche et différente de la sophrologie, elle me permet d'exploiter ma créativité en m'appuyant sur l'univers de la personne.

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